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Par Réal-Raymond Major

Bonjour,

Au cours des derniers mois, les différents secteurs de notre belle et grande région ont présenté des conférences sur de nombreux sujets, dont les salons funéraires, les soins à domicile (y compris leur incidence sur les impôts) et les prescriptions liées à la santé (faites par des pharmaciens, des médecins, des nutritionnistes). Nous avons également organisé des activités (jeux de société, bingo, jeux de cartes et jeux de mots), avons eu une présentation suivie d’échanges avec des notaires (détails ci-dessous) et avons participé à des forums d’aînés.

Il y a également eu au programme le voyage annuel à la cabane à sucre de Mont-Laurier, pour lequel les secteurs de Rouyn-Noranda, d’Amos et de Val-d’Or se sont unis pour noliser un autobus, et une autre visite à la cabane à sucre, mais au Témiscamingue cette fois, pour les secteurs du Témiscamingue et de Rouyn-Noranda.

Un merci spécial à nos cinq présidents de secteur pour les activités et leur grand dévouement !

Le 19 février, nous avons reçu M^e Marie-Ève Poirier et M^e Anne-Marie Poirier, notaires. Leur présentation portait sur la demande anticipée d’aide médicale à mourir et sur une partie de la Loi sur les soins de fin de vie, entrée en vigueur le 31 octobre 2024.

Bien que la loi provinciale soit en vigueur dans son entièreté, les modifications du Code criminel demandées par le ministre de la Justice au gouvernement fédéral ne sont pas encore faites. L’application des demandes anticipées d’aide médicale à mourir peut donc être difficile et le demeurer tant que le Code criminel ne sera pas amendé, aucun médecin ne voulant être accusé d’avoir commis un acte criminel.

Pour pouvoir faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir, il faut remplir certains critères :

• Avoir obtenu un diagnostic d’une maladie grave et incurable menant à l’inaptitude à consentir aux soins ;
• Être majeur ;
• Être une personne assurée au sens de la Loi sur l’assurance maladie (RAMQ).

La demande anticipée se fait en remplissant, avec son médecin ou une infirmière praticienne spécialisée, un document dans lequel on décrit les symptômes de sa maladie et le moment où on désire recevoir l’aide médicale à mourir.

Une personne qui fait une telle demande peut vouloir la renforcer en rédigeant un document notarié, dans lequel le notaire indique avoir révisé, avec cette personne et avec le médecin ou l’infirmière, le contenu du formulaire signé, et avoir confirmé le consentement de la personne en s’assurant qu’elle comprend parfaitement les symptômes de sa maladie et les soins qui pourraient lui être donnés.

En terminant, les deux notaires nous ont rappelé l’importance de quelques éléments concernant les testaments :

• Avoir un testament à jour et légalement reconnu (notaire ou avocat) ;
• Y inscrire clairement ses volontés ;
• Y faire des dons si on le souhaite (liste de montants ou d’objets et à qui on les donne) ;
• Demander une quittance si on donne de l’argent à quelqu’un.

Ce texte est un résumé pour tous qui vous donnera peut-être le goût d’inviter un notaire à vos prochaines rencontres !

Un merci particulier à M^e Marie-Ève Poirier.